Tuesday, March 22, 2011

Je déteste les Sén-NOT-eurs

Tout en écrivant ce post de blogue, je regarde un match de hockey entre les Canadiens de Montréal et les Sabres de Buffalo (le match des Leafs de ce soir ne m'est pas disponible, car je n'abonne pas à  "Leafs TV").

Quand je regarde les Habs, je préfère les regarder en français sur les ondes de RDS, afin de pratiquer mon français à l'écoute (avec lequel j'ai toujours de misère!).

Auparavant, comme partisan des Leafs (qui n'ont pas encore gagné la Coupe Stanley durant ma vie), j'avais détesté les Canadiens, l'ennemi naturel des Leafs.  Mais de nos jours, la haine qui m'avais préoccupé durant toute ma jeunesse n'existe plus presque.  La raison?  L'apparence des méchants Sen-NOT-eurs d'Ottawa.

J'étais étudiant de l'université Carleton quand on a fait l'annonce que les villes d'Ottawa et de Tampa en Floride auraient des nouvelles équipes de LNH.  La ville qui n'a pas réussi à remporter d'équipe?  Hamilton.  Tandis que tous mes amis étaient bien contents de la décision de la ligue nationale, moi, j'étais tellement déçu.  J'ai décidé cette journée là la nouvelle équipe porterait le nom "Sén-NOT-eurs" pour toujours.  J'ai écrit des lettres aux journaux pour lancer mes critiques et insultes envers les Sen-NOT-eurs.  Je l'ai même écrit sur une affiche qui se trouvait sur le mur de mon bureau du Vice-President du conseil d'étudiant à Carleton.  Depuis 1990, je suis l'ennemi le plus pire des Sén-NOT-eurs.

Aujourd-hui, le club-école des Canadiens se trouve à Hamilton, les Bulldogs.  Beaucoup de joueurs à présent avec les Canadiens ont commencé leurs carrières professionnelles avec les Bulldogs, y compris Tomasz Plekanec, Andrei Kostitsyn et PK Subban.  Et il n'y pas assez d'éspace pour la haine de deux équipes, donc les Canadiens sont devenus une équipe à laquelle je deviens partisan lors des séries, une fois que les Leafs ratent d'y arriver.  Je garde tout la haine pour les Sén-NOT-eurs détestés!

Wednesday, March 2, 2011

Ceci tuera cela

Ceci tuera cela.  Voilà le nom simple du deuxième chapitre du "Livre cinquième" de Notre-Dame de Paris,  le roman de Victor Hugo.

Il s'agit de sa commentaire que, à l'époque de l'intrigue (de Quasimodo, Esmerelda, Claude Frollo, etc.) c'est l'imprimerie qui remplaçait l'architecture comme mode d'expression de la pensée humaine.

Hugo, critique des "démolisseurs" de l'architecture traditionnelle, ne laisse aucun occasion de s'exprimer sur plusieurs thèmes, soit dans cet oeuvre ou dans son autre pièce de résistance Les Misérables.  Dans le cas de ceci tuera cela, il décrit le passage d'un ère historique important à un autre au sein du développement humain.  Ce vingtaine de pages trace l'histoire de l'architecture et son passage à non-importance dans le cadre des affaires humaines, face au développement des modes d'expression plus efficace, c'est-à-dire l'imprimerie.  Même si l'architecture a passé à un ère plus ouvert vis-à-vis le monolithe chrétien-catholique, c'est l'imprimerie qui aura plus d'influence sur la pensée et l'expression humaine (Martin Luther, par exemple, n'a pas construit de l'église ni d'autre édifice.  Il a fait publié ses 95 thèses.)

Ceci tuera cela.  Y-a-t-il des autres manifestations modernes de cette idée?  Peut-être l'iPod contre le Discman?  Le PVR contre le VCR?  Le iPad contre le Kindle?  Et, faut-il qu'il s'agit toujours de la technologie?  Peut-on espérer que ca sera le vélo contre la voiture?  La tolérance contre le préjugé au sein des orientations sexuelles?  L'éducation flexible contre la salle de classe traditionnelle (sachant, bien-sur, qu'il faudra de la technologie pour le rendre plus efficace).

Que pensez-vous?